cloison utérine

Il s'agit de la malformation utérine la plus fréquente. 

Il s'agit de la persistance d'un tissu fibreux au milieu de l'utérus; ce tissu fibreux réalise ainsi une cloison qui va donc séparer l'utérus en deux parties égales. L'échographie pelvienne 3D et l'IRM sont les examens de référence pour poser ce diagnostic. L'hystérographie ne pourra pas véritablement faire la différence entre un utérus cloisonné opérable et un utérus bicorne qui ne doit pas être opéré. L'échosonographie n'apportera pas d'élément supplémentaire en pré opératoire par rapport à l'échographie 3D et l'IRM. La cloison n'empêche pas d'accoucher par voie basse. La cloison empêche la mise en place d'un stérilet.

La cloison utérine est responsable d'une proportion importante de fausses couches et d'infertilité; fausses couches qui sont moins fréquentes après le traitement de ces cloisons. Selon l'importance de la cloison, on parlera d'utérus cloisonné total, sub-total, corporéal et enfin d'utérus à fond arqué (clison inférieure à 10 mm) qui est la forme mineure.

L'hystéroscopie va décrire cette cloison: sa hauteur, son épaisseur, la muqueuse qui la tapisse, le volume de chaque hémi-cavité utérine. Le traitement par hystéroscopie opératoire sera ainsi guidé par cet examen.